Questions fréquentes

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Envoyez-nous un mail à centrepma@chc.be

A quoi sert le Progynova®?
Le Progynova® est une forme d’œstrogènes qui permet d’éviter un démarrage rapide du cycle naturel. Il inhibe la stimulation naturelle qui démarre quelques jours avant les règles. Son utilisation permet de commencer la stimulation sans précipitation et en programmant le début des cycles des patientes.
Je dois commencer un traitement de PMA par fécondation in vitro, que dois-je faire?
Avant tout traitement, votre médecin de référence doit vous donner un programme de traitement qui vous indique quand et comment commencer et vous guide jour après jour.

Si vous n’avez pas reçu de programme de consignes écrites "jour après jour" prenez avant toute chose un rendez-vous avec votre médecin de référence en PMA. Faites-le SI
  • vous n’avez pas reçu ces consignes écrites et c’est la première fois
  • vous n’avez pas reçu ces consignes écrites, c’est la deuxième fois et vous n’avez pas d’embryon congelé
Vous avez reçu votre programme de consignes écrites "jour après jour" mais vous ne vous y retrouvez pas:
  • venez le jour indiqué sur ce programme. Un rendez-vous de 20 minutes est prévu avec l’infirmière (toujours à partir de 10h du matin), elle vous réexpliquera tout le déroulement.
Vous avez fait un traitement et il existe des embryons congelés:
  • prenez un rendez-vous pendant vos règles. Les instructions vous seront communiquées lors de ce rendez-vous.
Je prends des médicaments puis-je continuer pendant le traitement de PMA?
Il est important de s’assurer que les médicaments que vous, ou votre partenaire, prenez ne sont pas toxiques pour l’embryon. Nous vous conseillons de vérifier sur le site de référence www.lecrat.org.

 
Je suis réglée avant la prise de Progynova® que dois-je faire?
Nous vous avons demandé de prendre deux comprimés de Progynova ® chaque soir 5 à 7 jours avant les règles mais vous êtes réglée plus tôt que prévu.
Pas de problème, ne prenez pas le Progynova ® et fixez rapidement un rendez-vous avant le 5ème jour du cycle (des règles).

 
Je vais être hospitalisée pour le prélèvement d’ovocytes, que dois-je faire?
Il est important de s’injecter la dernière piqure d’Ovitrelle® ou de Décapeptyl® à l’heure indiquée par l’infirmière.
Avant l’hospitalisation, pas de rasage, mais une toilette complète avec le savon désinfectant la veille et le matin de l’intervention. Vous devez être à jeun depuis la veille à minuit.

 
Peut-on avoir des rapports sexuels durant le traitement durant le traitement?
Le couple peut avoir des rapports sexuels durant tout le traitement de PMA.
On vous demandera d’arrêter les rapports (si le sperme du conjoint est utilisé) dès que nous programmons l’administration d’Ovitrelle® ou de Décapeptyl® ou l’insémination.
Lors d’un transfert d’embryon frais ou décongelé, on recommande une abstinence durant 48h après le transfert.
 
Quelles recommandations après un transfert d’embryon?
Vivez normalement. Evitez durant 48h les rapports sexuels car l’orgasme provoque des contractions. Faites des activités qui vous plaisent et vous détendent!

 
Quelles recommandations après une insémination?
Le sperme déposé dans l’utérus a une mobilité propre et votre activité ne changera rien à sa progression, donc vivez tout à fait normalement, rien n’est interdit.

 
Y a-t-il un âge limite pour recourir à la fécondation in vitro?
Ils existent des limites biologiques, comme l’âge de la femme qui restreint la qualité ovocytaire et donc les résultats. Il y a ensuite les limites légales qui apportent des précisions comme la possibilité d’avoir accès à certaines techniques de PMA et les possibilités de remboursement des traitements.

Les limitations sont bien définies pour les femmes. En Belgique, l'âge limite légal pour réaliser une fécondation in vitro avec ses propres ovocytes est fixé, jusqu’à ce jour, à 45 ans et à 43 ans pour le remboursement par les mutualités. En pratique, les résultats médiocres obtenus après 42 ans amèneront probablement le législateur à revoir à la baisse la date limite pour le remboursement.

Notre centre suit la loi du remboursement et limite actuellement la prise en charge classique à 43 ans. Au-delà de cet âge, nous discutons avec le couple de l’orientation éventuelle vers le don d’ovocytes, solution ayant des résultats quasi 10 fois supérieurs à l’utilisation de ses propres ovocytes au-delà de 42 ans. Néanmoins, moyennant une évaluation de la réserve ovarienne et une information éclairée et comprise, une FIV avec ses propres ovocytes peut être acceptée et sera réévaluée après chaque essai afin de ne pas orienter le couple vers une solution sans issue et coûteuse.
L’âge limite pour introduire une demande de recours à une PMA avec don d’ovocytes est de 45 ans (date anniversaire de 46 ans) et de 47 ans (date anniversaire de 48 ans)  pour l’ultime transfert embryonnaire.

Pour l’homme, il n’existe pas de limitation légale. Nous demandons aux pères de plus de 50 ans qui s’engagent dans un projet parental de réaliser un bilan de santé, afin de mettre éventuellement en place des aménagements de leur mode de vie ou de leur santé en fonction des facteurs de risque ou des anomalies mises en évidence. Nous donnons également à tous les pères potentiels de plus de 50 ans une information sur les risques de procréer à cet âge, et nous leur demandons de confirmer, après lecture de ces risques, leur désir de poursuivre leur projet parental par le biais d’une convention signée.

Ces limites d’âge restrictives pour l’un et pas pour l’autre tiennent compte d’aspects biologiques (comme la qualité des ovocytes, qui diminue avec l’âge) et des risques liés à la grossesse pour une mère plus âgée. Pour l’homme, lorsqu'il est âgé, se pose aussi la question, au-delà des risques de fausse couche, de complication de la grossesse et de santé de l’enfant à venir, de l’importance pour un enfant d’avoir un père à court et long terme. Les questions délicates de l’espérance de vie et de la qualité de l’accompagnement de l’enfant par des parents plus âgés sont abordés avec les couples dont le conjoint à plus de 60 ans au cours d’une consultation avec la psychologue.
Est-il possible de faire une FIV avec don d'ovocytes et/ou de sperme au CHC?
Oui.
Voir ici pour le don d'ovocytes
Voir ici pour le don de sperme
Le recours au don d’embryons est aussi possible dans notre centre.
Pourquoi une donneuse d'ovocytes doit-elle avoir eu des enfants?
Il s'agit une recommandation tout à fait justifiée du Conseil supérieur de la santé de notre pays et, en principe, tous les centres sont invités à la suivre.
Il y a deux raisons.
La première, et sans doute la plus importante, est exprimée comme suit: "(...) Les risques éventuels sur le plan de la fertilité des donneuses sont inconnus. En théorie, l'apparition d'adhérences péri-ovariennes induisant une infertilité mécanique est possible. Il est préférable de recruter des donneuses d’ovocytes dont le désir de maternité est satisfait (...)".
La seconde est davantage d'ordre psychosocial. Si l'on veut éviter que des liens inadéquats se créent entre la donneuse et l'enfant à naitre, on recommande d'éviter dans les dons, et dans les dons dirigés en particulier, d'utiliser les ovocytes d'une femme qui n'a pas été elle-même mère et qui ne peut donc appréhender cette situation totalement.
Peut-on choisir le sexe de son enfant?
Non. En dehors des maladies génétiques liées au sexe, cette sélection est interdite par la loi.
La congélation des embryons est-elle limitée dans le temps?
Oui. Selon la loi belge, les embryons cryopréservés doivent être maintenus en banque pendant 5 ans à dater de la date de congélation. Passé ce délai, le couple peut demander leur destruction s'il n'a plus de désir d'enfant ou les donner à un couple infertile qui souhaite procréer. Si le couple désire prolonger la congélation au-delà de 5 ans, il doit en faire la demande écrite au centre avant la date fixée pour la destruction.
Le don d'embryons est toujours anonyme et réservé à des couples qui n'ont aucune autre possibilité de conception.
Prenez-vous en charge les personnes qui ne résident pas en Belgique?
Oui. Un devis peut être obtenu auprès de Carine GARNIER (04 355 427 2 ou carine.garnier@chc.be) ou Chantal SCHUGENS (04 355 42 73 ou chantal.schugens@chc.be).
 
Les femmes seules peuvent-elles recourir à la PMA?
Oui. Sur avis du Comité d’éthique et du Conseil d'administration du Groupe santé CHC, notre centre est autorisé à prendre en charge les femmes seules au même titre que les couples hétérosexuels et homosexuels. Une prise en charge pluridisciplinaire est organisée autour de cette parentalité "solo" pour toute femme demandeuse âgée de plus de 32 ans.
Quand les journées d'information ont-elles lieu?
Chaque premier lundi du mois, à la Clinique CHC MontLégia, à 19h30, sans inscription. L’entrée est libre.
Toutes les infos ici

 
Combien coûte une fécondation in vitro?
Depuis juillet 2003, les frais inhérents au travail de laboratoire (collecte des gamètes et culture des embryons) sont couverts par l’INAMI, à raison de 6 essais (prélèvements et mise en fécondation d’ovocytes) pour une femme âgée entre 18 et 42 ans.
Les frais restants sont le ticket modérateur des actes couverts par la mutuelle et des médicaments, les suppléments d’honoraires liés aux actes médicaux et à l’accueil en salle de fauteuil pour les transferts d’embryons (non couverts par la mutuelle).

Un devis peut être obtenu auprès de Carine GARNIER (04 355 427 2 ou carine.garnier@chc.be) ou Chantal SCHUGENS (04 355 42 73 ou chantal.schugens@chc.be).

 
Est-il risqué pour un homme plus âgé d’avoir des enfants?
L’impact de l’âge de l’homme sur la fertilité naturelle est bien moindre que celui de la femme. Le vieillissement testiculaire s’accompagne d’une diminution progressive de la qualité du sperme qui débute dès la trentaine. Dès lors, au-delà de 40 ans, plus de la moitié des hommes mettront plus d’un an pour concevoir et cet effet est majoré si la partenaire à plus de 35 ans. Si l’homme a plus de 50 ans, il mettra 4 fois plus de temps pour obtenir une grossesse qu’avant 30 ans. Les résultats en PMA pourraient également être affectés au-delà de 40 ans mais les études sont moins formelles à ce sujet.

L’âge du père augmente-il le risque de fausse-couche?
Le risque de fausse couche est multiplié par 2 si le futur père a plus de 50 ans, et si sa compagne a plus de 35 ans ce risque est multiplié par 6.

L’âge du père augmente-il les complications durant la grossesse?
On observe une augmentation de 80% du risque d’hypertension compliquée (pré-éclampsie) de la mère pendant la grossesse si le futur père a plus de 45 ans. On observe également deux fois plus d’accouchements prématurés en Europe lorsque le futur père a plus de  45 à 50 ans même avec une compagne de moins de 30 ans et deux fois plus de césariennes s’il a une compagne de plus de 35 ans.

L’âge du père augmente-il les malformations chez l’enfant?
Dans le testicule, la multiplication des cellules souches (spermatogonies) continue tout au long de la vie mais ces divisions successives s’accompagnent d’erreurs (mutations) qui sont responsables de la transmission d’un bagage génétique parfois anormal. On observe une augmentation de certaines anomalies des chromosomes de l’enfant entrainant des maladies graves, la plus connue étant le nanisme qui est 8 fois plus fréquent quand le père a plus de 50 ans. D’autres syndromes graves (Apert, Pfeiffer.…) sont 3 à 9 fois plus fréquents. Néanmoins, le risque absolu de ces pathologies reste très faible et inférieur à 1 cas pour 1000 naissances.
Les malformations d’organes à la naissance augmentent progressivement avec l’âge du père pour être multipliées par 1,15 quand le futur père a 50 ans par rapport à un père de 30 ans.
Certaines maladies psychiques comme l’autisme et la schizophrénie sont aussi plus fréquentes quand le père a plus de 50 ans.
Au final, l’espérance de vie en Belgique a permis à des parents plus âgés de constituer sans crainte leur famille. Actuellement, l’homme a une espérance de vie de 78,5 ans, et s’il a déjà atteint 50 ou 60 ans son espérance de vie est de 80 et 81,5 ans respectivement. L’espérance de vie en bonne santé et sans dépendance est de 65 ans mais si l’homme a déjà atteint cet âge sans problème, il dispose encore de 10 ans en bonne santé. C’est pour cette raison que nous vous demandons d’effectuer un bilan de santé pour définir les meilleures conditions pour accueillir cet enfant et l’accompagner le plus longtemps possible en toute autonomie physique.

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