Les infirmier.ères expriment, symboliquement, leur ras-le-bol

C’est l’action symbolique menée par certains d’entre eux, ce mercredi matin, dans nos services d’urgences et de soins intensifs, sur nos sites de MontLégia et d’Hermalle. Une manière d’exprimer, l’espace de 3 petites minutes, leur ras-le-bol en cette journée internationale de l’infirmière où l’esprit n’est pas à la fête.


 
Par ce bref mouvement d’humeur, ils ont tenu à rappeler au gouvernement fédéral la nécessité de revaloriser la profession, financièrement notamment, de revoir les normes d’encadrement (nombre de patients par infirmier.ère), ou encore de lutter contre la pénurie infirmière.
 
"Il est en effet urgent de revaloriser le métier d’infirmier.ère, non seulement aux soins intensifs et aux urgences, mais en général, appuie Isabelle Thys, directrice du département infirmier de la Clinique CHC MontLégia. Le financement n’est plus adapté aux besoins avec le vieillissement de la population qui rend les cas plus lourds. Il faut rendre la profession plus attractive, faute de quoi nous n’aurons plus personne à engager sur le marché. Certains de nos jeunes infirmiers au tout début de leur carrière réduisent déjà leur temps de travail tant la pression est forte. Nous sommes bien conscients des difficultés qu’ils vivent et faisons le maximum, avec nos moyens, pour les soutenir. Nous continuerons à nous battre à leurs côtés."